Ah ! penser accablant où mon coeur s'abandonne ! |
CAMPIST.
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Andron. V, 4 |
accablant, ante |
Mais qu'il est accablant de parler de sa honte ! |
VOLTAIRE
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Brut. II, 1 |
accablant, ante |
Accablant vos enfants d'un empire odieux |
RACINE
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Phèd. I, 3 |
empire |
Un homme qu'on soulage d'un fardeau accablant |
FÉNELON
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Tél. XI |
fardeau |
Il n'avait répondu que par un silence accablant à ses supplications |
MASSILLON
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Prière, 2 |
accablant, ante |
Du côté de la fortune, le revers que vous éprouvez est accablant |
MARMONTEL
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Contes mor. École des Pères. |
côté |
Pourquoi m'es-tu donné, ô corps mortel, fardeau accablant.... |
BOSSUET
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Bourgoing. |
mortel, elle |
A ces mots, Idoménée parut comme un homme qu'on soulage d'un fardeau accablant |
FÉNELON
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Tél. XI |
accablant, ante |
Ma rivale, accablant mon amant de bienfaits, Opposait un empire à mes faibles attraits |
RACINE
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Baj. I, 4 |
attrait [2] |
Ma rivale, accablant mon amant de bienfaits, Opposait un empire à mes faibles attraits |
RACINE
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Bajaz. I, 4 |
opposer |
Et ce billet, ce cruel billet, n'est-il pas cent fois plus accablant qu'une lettre d'exil ? |
GENLIS
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Mlle de la Fayette, p. 223, dans POUGENS |
lettre |
Le Seigneur, m'accablant du poids de sa colère, Retire tour à tour et ramène sa main |
LAMARTINE
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Médit. I, 30 |
ramener |
C'est cet état malheureux de l'âme asservie sous la pesanteur du corps, qui a fait penser aux philosophes que le corps était à l'âme un poids accablant, une prison |
BOSSUET
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Élévat. sur myst. VII, 5 |
pesanteur |
Le nombre des matériaux nécessaires devient toujours plus accablant pour le géographe, et, s'il se pique de précision, tous ceux qu'il peut recouvrer lui sont nécessaires |
FONTENELLE
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Éloges, Delisle. |
accablant, ante |
Comme le Seigneur s'est réjoui vous accroissant, vous bénissant, vous faisant du bien, il se réjouira de la même sorte en vous ruinant, en vous ravageant, en vous accablant |
BOSSUET
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Sermons, Ferveur de la pénitence, 2 |
réjouir |
Pourquoi m'es-tu donné, ô corps mortel, fardeau accablant, soutien nécessaire, avec lequel je ne puis avoir ni guerre ni paix, parce qu'à chaque moment il faut s'accorder, et à chaque moment il faut rompre ? |
BOSSUET
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Bourgoing. |
rompre |
Pourquoi m'es-tu donné, ô corps mortel, fardeau accablant, soutien nécessaire, ennemi flatteur, ami dangereux, avec lequel je ne puis avoir ni guerre ni paix, parce qu'à chaque moment il faut s'accorder et à chaque moment il faut rompre ? |
BOSSUET
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Bourgoing. |
dangereux, euse |